Les droits moraux
 
Le droit d'auteur se compose des droits patrimoniaux et des droits moraux.

Les droits moraux sont inaliénables, perpétuels et imprescriptibles.
 
En conséquence, ils ne peuvent en AUCUN CAS être cessibles par le biais d'un contrat d'édition. L'auteur ou les héritiers d'un auteur peuvent faire respecter les droits moraux concernant une œuvre bien après la durée de la propriété littéraire.
 
Les droits moraux sont :

Le droit de première divulgation : le droit pour l'auteur de décider de mettre son oeuvre à la disposition du public et de choisir les modes de divulgation.
 
Le droit à la paternité : le droit pour l'auteur de voir son nom sur toutes reproductions et représentations de son oeuvre.
Le droit au respect de l'oeuvre : le droit qui vise à protéger l'oeuvre de dénaturation, modification, altération, ou même simplement de la sortie de son contexte.
 
Le droit de retrait ou de repentir : le droit qui permet aux auteurs de retirer son oeuvre du marché.
 
Concernant ce dernier droit sachez que vous pouvez l'exercer même si vous avez signé un contrat et que le livre a déjà été publié. Si vous souhaitez exercer ce droit vous n'avez pas à justifier quelles sont vos raisons mais par contre, il vous faudra indemniser l'éditeur du préjudice que le droit de retrait ou de repentir lui aura causé.
 
Si ultérieurement vous souhaitez à nouveau publier le livre pour lequel vous avez exercé le droit de retrait ou de repentir, vous devrez le proposer en priorité à l'éditeur auprès de qui vous aviez exercé votre droit de retrait.
 
Le droit de retrait ou de repentir est le seul qui s'éteint au décès de l'auteur.